Près de 150 agriculteurs bretons, produisant une orge brassicole de qualité issue de l’Agriculture Biologique
Pllusieurs collecteurs de céréales spécialisés en Agriculture Biologique, sélectionnant avec soin les meilleurs grains
Deux malteries artisanales bretonnes 100% bio, développant des technologies innovantes pour des malts régionaux d’excellence
Environ 40 brasseries artisanales bretonnes, soucieuses de la qualité et de la provenance des ingrédients nécessaires à la fabrication de leur bière
En bio, une des clés de réussite, c’est la rotation. Faire de l’orge brassicole, pour cela, c’est très motivant. C’est une céréale intéressante d’un point de vue agronomique, cela permet de diversifier nos assolements. Et faire partie d’une démarche de filière, c’est d’autant plus motivant : on est en contact avec les brasseurs qui sont fiers de valoriser notre production, et pour nous, producteurs, c’est une réussite de pouvoir suivre notre production jusqu’au produit fini.
Participer au développement d’une filière biologique locale, c’est donner du sens à nos activités en fédérant des acteurs de toutes tailles autour de valeurs communes, basées sur le respect de la Terre et des Hommes.
Dès que la filière a été créée, je me suis tout de suite engagé. Ce qui me plait avant tout dans l’orge de brasserie, c’est qu’elle alimente le marché de l’alimentation humaine. Et sur mon parcellaire, l’orge de brasserie se plait assez bien. C’est une culture mieux adaptée à mes sols que le blé : elle est semée au printemps, sur des sols ressuyés et produit de bons résultats. Tandis que le blé a un cycle plus long, il peut-être plus difficile à mener dans des zones humides comme les nôtres.
Dans les années 2000-2001, on a réalisé un premier brassin à partir d’orge local, avec mon beau-frère qui était agriculteur bio. On a malté et brassé 3 tonnes, on a vu que ça pouvait marcher et on a ensuite organisé une première réunion avec des paysans et un malteur du Nord de la France. La dynamique s’est élargie 3 ans plus tard et l’association s’est créée dans la foulée. Si la filière existe aujourd’hui, il est important de dire que c’est grâce à des paysans bio qui ont alors semé de l’orge bio sans même savoir qui allait l’acheter ni à quel prix !